« Refaire communauté, (...)

« Refaire communauté, c’est rappeler que la loi de la République s"applique à tous » !

La France n’est pas née hier, elle n’est pas née en 1789 ou en 1790 à l’occasion de la fête des Fédérés.

L’époque révolutionnaire qui vit le basculement de notre pays de la monarchie à la République, non sans tragédies, têtes coupées et période de terreur, est précédée d’une longue, belle, parfois tumultueuse, histoire.

« Aujourd’hui, en 2024, l’enjeu reste le même.
Il est même plus brûlant.
235 ans nous séparent de ce 14 juillet 1789 et nous pourrions penser que ces valeurs sont comme définitivement acquises.
Pourtant, chaque jour elles sont à réaffirmer et à défendre.
Plus que jamais, dans un pays en proie aux doutes et aux pertes de valeurs, aux égoïsmes identitaires, nous avons besoin de réunir nos forces et nos talents, de tenir un langage de clarté, de vérité, voire de fermeté.
Célébrer notre fête nationale, c’est rappeler ce que nous sommes, ce qu’est la France dans sa plus objective réalité.
La France, c’est l’égalité des droits et des devoirs.
La France, c’est la liberté de conscience.
La France, c’est la liberté d’expression
 », a lancé François de Canson, le maire de La Londe-les-Maures.

IDENTITÉ NATIONALE

L’élu a ajouté : «  Ces valeurs sont au cœur de notre identité nationale.
Au même titre que le drapeau tricolore, que notre devise « Liberté, égalité, fraternité » ou que notre hymne, la Marseillaise, le 14 Juillet incarne, aux yeux du monde entier, les valeurs qui ont fait, font et feront la France.
Notre histoire n’est pas ordinaire. La France n’est pas ordinaire (...).
Refaisons communauté nationale !
Il y a urgence...
Refaire communauté, dans un pays rongé par l’incivisme et la délinquance, que ce soit sur l’espace public, dans le rapport à l’autre, à l’institution, à l’uniforme… c’est affirmer clairement le rejet de tout comportement qui porte atteinte au collectif par l’égoïsme de quelques-uns.
Refaire communauté, c’est rappeler que la loi de la République s’applique à tous, sur tout le territoire, dans tous les quartiers et empêcher de que véritables gangrènes n’y prospèrent.
Refaire communauté, dans un pays où s’expriment avec détermination des revendications communautaristes qui rompent avec l’esprit même d’unité de la République, c’est avoir le courage de la fermeté, de tenir des règles qui s’appliquent à tous, sans exclusive.
Refaire communauté, c’est l’exact contraire des scènes auxquelles nous pouvons assister, des scènes de violences, de violences urbaines, des scènes de saccages de commerces, de dégradations de biens publics, de rapports de force avec les services de police, avec nos pompiers.
Refaire communauté, dans un pays où de fortes disparités fracturent chaque jour un peu plus le corps social, c’est faire en sorte que chacun se sente à sa place, trouve sa place, dispose de sa place.
Refaire communauté, c’est construire l’avenir de nos jeunes pour en faire des êtres de raison et leur donner les conditions optimales d’éducation.
Refaire communauté, c’est se projeter ensemble dans l’avenir, avoir un dessein collectif pour un destin commun. Je pense à une espérance partagée sur le plan de l’écologie, véritable enjeu planétaire dont nous devons tous nous sentir acteur à l’échelon local
 » (...).

Photo de Une : ©Isabelle BENOIT

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