Veni, vidi... vite dit ! de Jean-Michel Chevalier

- INTENTION : Ceux qui espèrent sinon des lendemains « qui chantent » du moins plus apaisés que ces dernières semaines risquent d’en être encore pour leurs frais. Alors que le Premier ministre n’est pas encore nommé, déjà la droite sénatoriale dominée par LR se déclare « prête à harceler le (futur) gouvernement  » avant même que celui-ci soit formé et installé. Un peu de vacances et de zénitude pour tout le monde ne fera pas de mal…

- ACCUEIL : Sympas ces trois jeunes qui vous accueillent sur la plage (en l’occurrence à Carras, Nice) par un grand « bonjour » et un large sourire. Comme il est encore tôt, et qu’il n’y a pas encore beaucoup de personnes sur les galets, vous profitez vraiment de la baignade matinale jusqu’au moment où vous vous apercevez que votre sac de plage a été soulagé de votre smartphone, cartes bancaires, clés de maison et de voiture. Tiens, au fait, ils sont passés où ces trois petits jeunes bien polis ? Disparus, comme vos effets… Rappelons qu’il ne faut pas emmener d’objet de « valeur » à la plage ou qu’il faut les laisser sous la surveillance d’un proche.

- RÉCIPROCITÉ : Ah, la, la… Faut pas lui chauffer les oreilles à Vladimir. Lui qui envoie des milliers d’obus, missiles et autres drones sur l’Ukraine ne supporte pas qu’en retour son territoire soit aussi touché par l’adversaire. Vu du Kremlin, Kiev n’est vraiment pas bon joueur et devrait se laisser envahir et écrabouiller sans répondre. La destruction de barrages, de centrales électriques et d’appartements civils n’empêchent pas Poutine de dormir du sommet de l’injuste.

- FIAT LUX : Cela fait plusieurs semaines que la lumière reste allumée 24 heures sur 24 dans ce qui ressemble à une salle d’archives de l’école de la Corniche Fleurie à Nice. Une fenêtre « a giorno » avec de puissants plafonniers éclairant la rue, mais qui mériterait d’être éteinte avant… la rentrée de septembre puisque l’on veut paraît-il faire des économies d’éclairage public. Demande transmise aux services compétents, pour la suite on vous tiendra... au courant.

- CLIC-CLAC : Certains artistes n’aimeraient-ils pas se voir en photo dans le journal ? Les entourages de Selah Sue et Sofiane Pamart n’ont en effet pas accepté que les photographes de presse fassent leur boulot pendant Jazz à Juan, les interdisant de tout cliché, alors qu’une « tradition » veut qu’ils puissent portraiturer pendant les trois premiers morceaux. Jeunes et talentueux, sans aucun doute, mais déjà atteints du syndrome de la grosse tête, voilà qui promet pour la suite. Souhaitons-leur simplement qu’à l’avenir, si leur carrière se mettait à battre de l’aile, qu’ils ne soient pas obligés de venir mendier des papiers et interviews pour faire leur promo...