A La Valette-du-Var, (...)

A La Valette-du-Var, des masques pour tous les élèves des écoles primaires

Le masque étant dorénavant obligatoire dans les écoles pour les enfants à partir de 6 ans, Thierry Albertini, maire de La Valette-du-Var, a mis à la disposition des 1 250 enfants de la commune, scolarisés en classe élémentaire, un masque en tissu lavable.

Début novembre, la distribution a été effectuée par les délégués des écoles sur le seuil des écoles élémentaires Jules Ferry et François Fabié, en présence du maire, de Sylvie Laporte, adjointe aux affaires scolaires, et de la police municipale.

« Les enseignants sont un peu inquiets de savoir comment ils vont pouvoir gérer le port du masque pour les petits. Certains enfants pleurent de devoir le porter toute la journée. C’est une première, nous verrons bien comment tout cela se déroule », expliquait Sylvie Laporte.

FAIRE APPLIQUER LA LOI

Dans cette période difficile, Thierry Albertini tient à assurer les familles valettoises que toutes les mesures sont mises en œuvre pour garantir la sécurité des enfants : « Dans cette période troublée et déroutante, je tiens à clarifier ma position vis-à-vis des conditions sanitaires actuelles. Le Maire est dans sa ville le représentant de l’État pour faire appliquer les lois, les décrets et les arrêtés préfectoraux ».

En effet, les mesures prises par l’État pour pallier ce contexte sanitaire sont liées au nombre de places dans les hôpitaux publics, en particulier en réanimation. Cette situation hospitalière oblige l’État à prendre des dispositions contraignantes pour tous.

Le premier magistrat conclut : « Notre département, qui compte 1 million d’habitants, ne dispose que d’un trop faible nombre de lits de réanimation. Je regrette que depuis la sortie du confinement, rien n’ait été mis en œuvre par le Gouvernement pour améliorer cette faible capacité sur tout le territoire, concernant tant le nombre de lits de réanimation, que celui des soignants malgré les demandes pressantes de la fonction publique hospitalière ».

Propos recueillis par Lætitia CECCALDI et photo DR

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