Alexia Barrier : et (...)

Alexia Barrier : et maintenant l’Atlantique !

Pour la navigatrice azuréenne Alexia Barrier engagée dans le Vendée Globe, le cap Horn se profile à l’horizon. Si Eole et Neptune le veulent bien, elle devrait le franchir ce week-end et il ne lui restera plus qu’à remonter l’Atlantique pour retrouver la terre ferme aux Sables d’Olonne.

Presque une promenade de santé pour cette jeune femme, marin endurci, à la barre de 4myPlanet, un Imoca de 60 pieds déjà ancien (sa conception remonte à une vingtaine d’années), mais qui reste une monture physique.

« Il ne fait pas vraiment chaud ! J’ai même eu de la neige et dans les grains, il y a parfois de la grêle… Mais c’est bientôt fini : je ne suis plus qu’à 1 000 milles du cap Horn et donc je vais vers des jours plus chauds, meilleurs. Pour sûr, ce sont des zones exceptionnelles et j’ai vraiment de la chance de pouvoir naviguer dans le Grand Sud. Mais c’est ce que l’on se dit après, parce que sur le coup, ce n’est pas toujours super facile, ni agréable ! La semaine dernière, on a passé cinq jours dans la même dépression avec du vent entre 35 et 50 nœuds… » explique Alexia dans une récente vacation radio. Et comme cela va souffler encore, elle annonce «  se mettre en mode mobylette » avec quatre ris dans la grand voile et le tourmentin « en attendant que ça passe ».

Devant son étrave, encore 15 000 kilomètres à parcourir avant d’avoir bouclé ce Vendée Globe…

Photo de Une : DR

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