Passe difficile pour (...)

Passe difficile pour le sport face au coronavirus

Entre annulation et report de grands événements sportifs nationaux et internationaux, difficile pour les passionnés de trouver une occupation - même télévisuelle - en cette période exceptionnelle. Le point sur la situation !

Soyez rassurés, certains sports résistent encore et toujours (pour combien de temps ?) à l’envahisseur. Pour les amateurs du ballon rond, les championnats de football turc et russe sont encore autorisés à poursuivre leurs activités à huis-clos. Pour le reste, en allant chercher dans les profondeurs des calendriers nationaux, il est possible de tomber sur des rencontres de championnat biélorusse de handball, volley-ball, waterpolo ou de hockey sur glace. L’occasion d’ouvrir nos esprits à la pratique de différents sports moins médiatisés… Ayant tenu jusqu’ici les courses hippiques seront suspendues dès ce soir en France mais pas dans d’autres pays comme l’Afrique du Sud, le Royaume Unis ou les États-Unis. Une nouvelle qui ravira les turfistes et organismes de paris qui font grise mine depuis une semaine. Notons qu’à l’image des marchés financiers, l’action de la Française des Jeux entrée en bourse le 21 novembre 2019 a perdu en un mois près de 45% de sa valeur.

Un secteur très durement impacté par la crise

Plus sérieusement peu de sports résiste aux contraintes de confinement et de distanciation sociale imposées par la loi.
L’Euro de football, Roland Garros, le Giro, les championnats du monde de Formule 1, moto GP, WRC et autres grands événements sportifs sont déjà à l’arrêt complet et la liste des reports s’allonge de jour en jour. Des décisions parfois prisent au dernier moment pour éviter un "suicide économique". Pour l’Euro qui devait se dérouler pour la première fois à travers plusieurs pays d’Europe, la facture est évaluée entre 200 et 300 millions d’euros. Dans ce montant sont compris la location des stades, les réservations hôtelières par les équipes, les déplacements de supporters… Une perte sèche que l’UEFA ne semble pas vouloir prendre en charge… Même chose dans la catégorie reine du sport automobile. Avec l’augmentation ces dernières années du prix des inscriptions au calendrier du championnat du monde, certains pays déjà en grande difficulté comme l’Allemagne, l’Espagne ou le Canada dont la tenue des grands prix n’est pas encore confirmée pourraient ne jamais s’en relever…
La prochaine annonce d’importance qui pourrait une nouvelle fois faire trembler la planète sport concerne évidemment les Jeux olympiques de Tokyo qui pourrait suivre le même chemin escarpé que le championnat d’Europe de foot dont la tenue a été repoussée d’une année. Reste à savoir si un tel report est organisable en si peu de temps. Avec ici en plus la grande question : quid des athlètes qui verraient tous leurs efforts réalisés ces quatre dernières années pour arriver au sommet de leur art le jour J, réduits à néant ?

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