VTT à assistance électriqu

VTT à assistance électrique : les sensations retrouvées !

Ce type de vélo permet à son utilisateur de se faire plaisir et de grimper sur les chemins de montagne sans se fatiguer... ou presque pour de belles balades dans la nature !

J’ai toujours aimé le vélo, sans jamais vraiment le pratiquer par crainte de souffrir. Aussi, quand le VAE (vélo à assistance électrique) est arrivé, j’ai tout de suite eu envie de l’essayer. Ayant tâté un peu de l’enduro moto, je me suis dit que le VTT à assistance électrique était peut-être fait pour moi.

Rendez-vous est pris chez Cyrille Pagès, un champion de VTT, gérant du magasin Oxybike à Saint-André-de-la-Roche.

"Je vous propose d’essayer un Mondraker e-Crafty XR à Blausasc, sur le circuit où j’organisais des courses de VTT enduro" me lance-t-il.
Le jour prévu, je suis au rendez-vous et Cyrille Pagès
m’indique la marche à suivre : "Vous mettez en route le VTT et sélectionnez le mode de conduite : Eco, Tour, Sport ou Turbo. Pour passer les vitesses, avec le pouce droit, une manette monte les rapports, une autre les descend".
Après réglages des suspensions, selon le poids du cycliste, et de la hauteur de selle, on démarre. Dès le premier coup de pédale, le moteur m’aide à avancer. Nous roulons sur le plat, je sélectionne le mode "Tour". C’est d’une grande simplicité. Cyrille me dit alors : "On va attaquer la montée, sélectionnez le mode ‘‘Sport’’. Descendez les rapports, il vaut mieux mouliner que forcer".
Je suis ses conseils et me surprend à monter un petit chemin
sans forcer. Quelques obstacles comme des racines ou des pierres sont facilement avalés par les suspensions efficaces tandis que les pneus Maxxis font leur travail. Après dix minutes de montée, une halte est la bienvenue. Car, malgré le moteur, il faut tout de même pédaler ! Après un repos mérité, on repart dans une côte difficile avec des marches. Là, il faut une certaine habitude, mais le Mondraker nous amène à bon port, le sabot moteur étant parfois très utile.

Arrivés au sommet du circuit, il ne reste plus qu’à redescendre. L’habitude de l’enduro m’est précieuse. "Tenez vous debout sur les pédales, le corps en arrière, et ne regardez pas votre roue mais loin devant. Servez-vous des deux freins !" recommande Cyrille Pagès. Si on suit ces conseils, on avale les
difficultés sans problème.

Après plus d’une heure et demie de balade, le voyant de la batterie montre qu’elle n’a perdu qu’une petite partie de sa puissance.
"L’autonomie est différente selon le mode utilisé et le poids de l’utilisateur" me précise Cyrille.
Ce Mondraker est vendu autour de 5 000 €, mais il m’est apparu comme un extraordinaire engin de balade sportive, remplaçant le VTT musculaire pour ceux qui ne veulent - ou ne peuvent - plus souffrir au guidon.

Oxybike, rue de la Banquière, Saint-André-de-la-Roche. Merci à Cyrille Pagès et Sabine (photo de Une).

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