Au 1er janvier 2020, (...)

Au 1er janvier 2020, la totalité des communes de la Métropole Nice Côte d’Azur seront desservies par la régie Eau d’Azur

Afin d’apporter un service de l’eau harmonisé à l’ensemble des usagers de la Métropole, il sera proposé aux élus métropolitains, lors d’un prochain conseil, de se prononcer sur le choix de la Régie Eau d’Azur pour assurer la continuité du service public d’eau potable des sept communes situées sur de la rive droite du Var, à l’échéance des différents contrats de délégation de service public.

Créé par la Métropole Nice Côte d’Azur en 2013, l’E.P.I.C. Eau d’Azur s’est vu confier par la Métropole Nice Côte d’Azur le service de l’eau potable de Nice en février 2015. Son périmètre s’étend aujourd’hui à 42 communes, couvrant notamment l’intégralité du territoire métropolitain en rive gauche du Var, de Saint-Dalmas-le-Selvage à Cap d’Ail.

Les contrats de délégation de service public de 7 communes de la rive droite du Var : Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-Mer, Vence, Carros, Gilette, Bonson, et le Broc, arrivent à échéance fin 2019.

Dans ce cadre, la Métropole, en lien avec les communes voisines concernées par cette échéance (à travers le Syndicat Intercommunal de l’Estéron et du Var Inférieurs (SIEVI), la Communauté de Communes des Alpes d’Azur, la Communauté d’Agglomération de Sophia-Antipolis (CASA), a étudié et comparé différents périmètres et modes de gestion envisageables.

Les sécheresses des dernières années ont mis en évidence les effets du réchauffement climatique sur le territoire, appelant à des investissements lourds et cohérents en rive gauche comme en rive droite du Var. Eau d’Azur a montré par son statut particulier, ses compétences mutualisées et sa gouvernance renforcée, sa capacité à réaliser un programme d’investissements complexe dans un délai contraint et pour un coût compétitif.

Ainsi, durant les quatre premières années, le périmètre d’Eau d’Azur a connu un doublement de son régime d’investissement, permettant notamment à la ville de Nice et aux communes littorales en rive gauche du Var de surmonter l’épisode de sécheresse exceptionnel de 2017.

En rive droite du Var, les enjeux sont de même nature, et Eau d’Azur dispose déjà des structures et des compétences pour réaliser les investissements indispensables à de tels projets.
Il en va de même des mesures nécessaires à la sureté des installations qui demandent des actions cohérentes entre les deux rives du Var.

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur :

«  Lors d’un prochain conseil, par un choix politique fort et clair, les Maires et conseillers seront amenés à se prononcer pour un service public de l’eau potable, qui sera assuré, au 1er janvier 2020, et sur la totalité du territoire, par la régie métropolitaine Eau d’Azur. De 42 communes desservies actuellement, nous passerons à 49. Ce qui nous permettra de faire la démonstration cohérente de tous les avantages que nous apporte ce mode de gestion : gouvernance facilitée, investissements ambitieux au service des communes et bien entendu des clients du service public de l’eau. Tarification compétitive et harmonisée. Sans compter le renforcement de nos capacités d’intervention, face aux aléas climatiques. Aujourd’hui, nous avons tout à gagner à uniformiser notre organisation.

Je me félicite de l’excellent service fourni par la régie Eau d’Azur. Les agents sont unis afin de poursuivre un même objectif : servir leur territoire et l’intérêt général. Dès le début, avec les élus de la Métropole, nous avons fait le choix de l’ancrage des emplois sur le territoire, et du maintien des accueils physiques, afin d’apporter un vrai service client, adapté aux usagers. C’est toute une démarche de qualité, qui est reconnue en France et en Europe, par des autorités organisatrices qui sont en recherche de modèles.  »

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