Croisière : des navires annoncés moins polluants

Pour réduire l’impact environnemental, la compagnie annonce qu’il est doté d’un "scrubber en boucle Afermée", processus de lavage des fumées, qui induit une production de vapeur d’eau et permet de diminuer de
manière significative les rejets polluants, avec paraît-il une élimination de 98% des dioxydes de soufre. L’eau polluée produite par les scrubbers est récupérée et traitée à terre "dans une installation spécialisée n’engendrant
aucun rejet des eaux polluées durant l’escale". C’est son sister-ship, le Celebrity Apex, doté des mêmes équipements technologiques, qui fera escale à neuf reprises à Villefranche-sur-Mer en 2020. Face à l’opposition d’une part grandissante de l’opinion publique - encore renforcée par les récents et spectaculaires accidents de Venise, lorsque l’on a vu des mastodontes d’acier heurter le quai ou écraser d’autres bateaux - les armateurs sont dans l’obligation de faire des efforts en matière de lutte contre la pollution en attendant l’arrivée de nouvelles unités fonctionnant au gaz.

Riverains mécontents

À Marseille, une compagnie a été lourdement condamnée il y a quelques mois pour avoir utilisé un carburant non conforme qui rejetait trop de soufre dans l’atmosphère. Un avertissement pour toute la profession…
À Cannes, une charte de bonne conduite à laquelle ont déjà souscrit plusieurs compagnies de croisière a vu le jour au début de cette saison. À Nice, des riverains du port émettent toujours de vives protestations pour le bruit et la pollution causés par les navires malgré les mesures promises.