La Métropole NCA s'engage

La Métropole NCA s’engage dans une dynamique qui vise à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C

Alors que la COP23, dont l’objectif est d’inciter les États à gravir un échelon supplémentaire dans leur ambition de lutter contre le réchauffement climatique se termine, la Métropole Nice Côte d’Azur a accepté l’invitation du WWF France à collaborer sur ses travaux prospectifs sur la traduction des objectifs de l’Accord de Paris à l’échelle des territoires urbains français.

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réaffirmé lundi, à l’occasion du conseil municipal de Nice, sa volonté de faire de la Métropole Nice Côte d’Azur une collectivité exemplaire sur les questions environnementales : « Nice et sa Métropole sont connues, partout dans le monde, pour leur qualité de vie et leurs paysages exceptionnels. Cet environnement, ce patrimoine naturel dont nous avons hérité, sont le dénominateur commun de toute l’humanité. C’est pourquoi, face aux atteintes portées à notre planète, il nous revient de préserver ce lieu et ce lien uniques. Ici, plus encore, je veux voir le développement durable comme une possibilité de faire mieux pour la planète autant que de créer des emplois grâce à la nécessaire transition écologique.
Je veux qu’à Nice, nous construisions une collectivité exemplaire et à l’avant-garde. Renforçons notre action sur les grandes problématiques environnementales (avec notre Agenda 21), pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger l’atmosphère (extension du tramway, développement des vélos, espaces piétons/marche), préservons la biodiversité et les milieux naturels (7 sites Natura 2000 sur notre territoire métropolitain), réduisons les pollutions, notamment les pesticides, et la pollution plastique qui s’infiltrent partout, voilà nos défis !
Cet avenir « vert et bleu », c’est Nice, ville verte de la Méditerranée qui le porte historiquement et naturellement. Il doit nous faire renouer avec notre patrimoine naturel et nous tourner davantage vers la mer, vers la Méditerranée, un hotspot de biodiversité qu’il nous faut protéger car à elle seule, elle abrite une flore exceptionnelle, entre 15 000 et 25 000 espèces, dont 60 % sont endémiques (selon l’IUCN).
Cette politique environnementale doit réduire les écarts, rapprocher, conduire vers l’autre, susciter des transformations sociales et économiques… Réinventer la ville, c’est l’exigence d’aujourd’hui, pour créer ici les conditions du mieux vivre demain.
Alors, pour notre Plan Climat, dont la concertation sera lancée début 2018, je nous veux créatifs, positifs et ambitieux. Montrons que tout est encore possible, c’est à nous de nous y engager avec force !
Nos concitoyens nous le demandent, et les évolutions technologiques nous guideront vers des innovations environnementales (Smartcity), qu’il nous faudra saisir, à la recherche de la performance énergétique (Smartgrid), et dans le développement des énergies renouvelables (réseaux urbains de chaleur/froid).
Ce cap à tenir nous engage tous, et je souhaite que l’ensemble des services de la Ville et de la Métropole s’engagent pleinement dans cette voie.
C’est pourquoi, en réaction à la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le 19 juin dernier, j’ai répondu présent, avec de nombreux élus des métropoles, agglos et grandes villes rassemblées autour de « France urbaine », à poursuivre les objectifs de l’Accord de Paris.
Par cet appel, la Métropole Nice Côte d’Azur s’est inscrite dans une dynamique. Son but : contenir le dérèglement climatique « bien en-dessous de 2°C ».
Il s’agit maintenant de réussir à traduire pleinement cet objectif planétaire à l’échelle de nos 49 communes et mettre en œuvre les actions en phase avec cet horizon.
Voilà pourquoi nous avons répondu OUI à l’invitation du WWF France à collaborer sur ses travaux prospectifs sur la traduction des objectifs de l’Accord de Paris à l’échelle des territoires urbains français.
Ce combat, nous devons le mener tous ensemble. La bataille pour ne pas dépasser les 2°C de réchauffement n’est pas perdue, des solutions existent. C’est pourquoi je veux dire à nos habitants, aux acteurs de la société civile, aux associations, à la communauté scientifique, aux médias, que chacun puisse se sentir investi de cette mission, tant la qualité de notre environnement est l’affaire de tous. »

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