La Métropole Nice Côte

La Métropole Nice Côte d’Azur récompensée pour son projet de réfection et de renforcement de la Route Métropolitaine 2205

A l’occasion du 102ème Congrès des Maires et des Présidents d’Intercommunalité de France, la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) a remis, mercredi 20 novembre 2019 à Louis Nègre, Maire de Cagnes-sur-Mer, Président délégué de la Métropole Nice Côte d’Azur, chargé des grandes infrastructures de transports, de la coordination des politiques métropolitaines et des relations avec les grandes institutions, représentant Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, un prix des « Victoires de l’Investissement local » pour le projet de réfection et de renforcement de la route métropolitaine 2205 dans la Vallée de la Tinée.

Pour ce projet, la Métropole Nice Côte d’Azur a choisi des technologies innovantes d’entretien des chaussées : l’ARM (Atelier de Retraitement Mobile) 2500 et Skinway, développés par la société Eiffage. Des technologies qui permettent de traiter, sur place, les chaussées abîmées.

Au-delà de l’ouvrage produit, les solutions, expérimentées sur la Route Métropolitaine 2205, entre les communes de Saint-Etienne de Tinée et d’Isola, offrent une économie de coût significative d’environ 50% par apport aux solutions traditionnelles consistant à renouveler les couches d’assise et de roulement par rabotage, puis de fabriquer et mettre en œuvre de nouveaux enrobés.

D’autre part, le recours aux procédés ARM 2500 et Skinway présente un intérêt sur le plan du développement durable pour la Métropole Nice Côte d’Azur, soucieuse de la protection de l’environnement. En effet, cette solution nécessite moins d’énergie, permet de réduire le transport des matériaux et, par conséquent, la pollution atmosphérique. Elle a également pour effet de limiter les gaz à effet de serre puisqu’elle permet recycler la chaussée plutôt que de la raboter.

On peut estimer que ce dispositif innovant a permis d’éviter 15 120 km de transit réalisés par des poids lourds chargés, réduisant ainsi le risque d’accidents de la route et les pollutions sonores tout en préservant et en valorisant les ressources locales.

Enfin, la gêne occasionnée sur la circulation est également limitée grâce à la possibilité, offerte par cette solution, de travailler la chaussée par bande de 2,50 mètres.

Cette première expérience étant concluante, élus et services métropolitains s’accordent à vouloir la développer et à l’inscrire dans la nouvelle politique d’entretien routier qu’ils souhaitent initier.

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