Contrat pour une baie

Contrat pour une baie d’Azur : 75 km de côtes littorales à préserver, bilan des actions engagées

Derrière le « Contrat de Baie d’Azur » se cache une démarche volontaire, à l’initiative des élus et usagers locaux, pour porter un plan d’actions ambitieux en faveur du développement durable de notre littoral et du milieu marin.

75 km de côtes qui font rêver les touristes comme les habitants et qu’il convient de protéger, en lien avec les 10 communes littorales (huit communes littorales de Nice Côte d’Azur : Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Nice, Villefranche-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu-sur-Mer, Eze et Cap d’Ail, auxquelles viennent s’ajouter Antibes et Villeneuve-Loubet) et les 5 bassins versants associés aux fleuves du territoire (Brague, Loup, Cagne, Var, Paillons).

Des objectifs ont été traduits dans un programme d’actions sur 5 ans.

Il s’agissait hier après-midi, au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, de tenir le dernier comité du Contrat de Baie d’Azur avec la présentation du bilan final par Véronique Paquis, Conseillère Métropolitaine, Présidente de la Commission environnement, enseignement supérieur et recherche, Adjointe au Maire de Nice, déléguée à l’écologie, l’université et la recherche, en présence des représentants des maires des communes littorales, du département des Alpes-Maritimes, André Grosset de la Préfecture Maritime chargé de la protection des espaces, de membres du service Maritime, un représentant du Préfet du Département, mais aussi des scientifiques de l’Université Sophia Antipolis, de l’observatoire de Villefranche et du responsable du secteur des Alpes-Maritimes au sein de l’Agence de l’Eau.

L’occasion pour tous les partenaires de revenir sur les 98 actions mises en place.
Quelques exemples d’actions inscrites dans cette dynamique, réalisées ou en passe de l’être :

- Optimisation des stations d’épuration de Nice et d’Antibes et création de bassins d’orage : la capacité de la Station d’épuration d’Antibes est passée de 143 000 équivalents habitants à 245 000 ;

- Construction de la nouvelle station d’épuration de Cagnes-sur-Mer, bijou d’innovation technologique qui permettra de reprendre 160 000 équivalents habitants supplémentaires ;

- Etude de la migration des anguilles par suivi GPS (implantation de puces permettant de repérer le passage de 48 anguilles dans La Cagne : projet innovant ;

- Modélisation de la houle et de ses impacts sur nos côtes pour limiter l’engraissement des plages ;

- Règlementation de l’espace maritime pour limiter les impacts des ancres des navires de grande plaisance sur les fonds marins ;

- Pilotage des navires de grandes plaisances pour éviter que les navires accostent dans des zones à préserver ;

- Pose d’ancrage pour l’accostage des navires des plongeurs ;

- Projet de création de réserves naturelles à Nice et Villefranche-sur-Mer ;

- L’amélioration des ports en « Ports Propres » ;

- La restauration écologique dans les ports (pose de cage pour protéger les alevins qui n’ont plus d’espace pour leur développement) ;

- L’amélioration de la collecte et du traitement des déchets liquides sur le port de Nice (traitement des « eaux grises » des navires à quai) ;

- Création et développement de l’espace « Mer et Littoral » dédié aux expositions et aux animations pour les adultes et les enfants sur 2 hectares au Cap d’Antibes ;

- Les campagnes ECOGESTES, sensibilisation faite directement auprès des plaisanciers par canoë-kayak ;
ü Le suivi et la modélisation de flux polluants sur la côte pour mieux les anticiper.

Un prochain plan d’actions en faveur de la Baie des Anges fera suite au contrat de baie et sera élaboré en 2018 pour continuer à préserver et mettre en valeur les richesses des fonds marins qu’elle contient.

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